Tellement (la pleureuse)

… tellement la rivière a gelé
tellement sa rive s’est érodée
comme ce souvenir de toi
qui s’en va un peu malgré moi

j’oublie la forme de tes doigts
le son reposant de ta voix
tes grands yeux accrochés à moi
tellement que je n’voyais que toi…

Si cette chanson me tient à coeur, c’est beaucoup parce que j’y sens et j’y entends mes racines québécoises. Elle n’a mis que quelques heures à venir au monde, et c’était il y a quelques années déjà. En la composant, j’ai eu l’impression qu’elle existait depuis longtemps, quelque part dans l’univers.

Je vous l’offre aujourd’hui, aussi inachevée soit-elle, en la dédiant à mon père, qui est parti beaucoup trop jeune, un 24 juillet, il y a de cela vingt-cinq ans… Pour toi, papa.

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