il faisait chaud hier
et ce matin
j’ai ouvert la porte sans m’y attendre
je le savais pourtant
la radio l’a dit toute la semaine
samedi sera la dernière
ça y est, l’air est d’automne
douze degrés d’moins du jour au lendemain… brrr…
mais ça me va, je sais qu’il me sera bon le vent froid
et je m’souviendrai de l’été
comme d’un été de grands changements
bourré d’amour, d’ici et d’ailleurs
là maintenant, devant chez moi
ces grands rayons qui raient l’asphalte
et tout ce soleil sur les arbres
j’vais aller voir Gaby, ça fait trop de jours
je pense à lui et je sais qu’il pense à moi
c’est dimanche après tout
et la marche sera belle
bonjour l’automne
C’est bon l’ailleurs ! Merci Caroline ! Et moi également je pense à Gaby, mon père …
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Votre père s’appelle-t-il vraiment Gabriel, Gilles?
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Oui, oui, Gabriel Labruyère !
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La matière du monde de chez toi ressemble à la matière du monde de chez moi, sauf que je n’ai pas de Gaby qui pense à moi et à qui je pense à aller voir et que cela me manque un peu peut-être. Bon automne à lui, à toi, aux autres, à nos mondes parallèles qu’ils se croisent un jour ou pas.
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parallèlem… euh.. pareillement j’veux dire.
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Il faudra bien qu’un jour j’apprenne à joindre l’important à l’agréable.
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enfin l’automne qui cogne à la porte, pour la suite du monde, rafraîchir l’air enfin
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..et le doré…oui, bonjour l’automne…sourire
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oui, doré… et il y en aura d’autre….
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L’air frais de ce matin vous a plu, n’est-ce pas? Mais c’était bon quand même cette semaine de juillet en septembre, non?
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J’aime beaucoup ce texte ! On s’y reconnait bien !
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Il fait envie ton automne lointain …
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l’automne, pour se reposer des ardeurs de l’été. J’ai aussi une grande tendresse pour les Gaby (mon père aussi)
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Pas possible, t’aimes l’automne et tu tiens trop la forme !!!
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