je revenais d’aller voir Gaby
on suivait le même trottoir
agitée, désorganisée dans ses mouvements
elle zigzaguait mais c’était pas l’alcool
elle bougeait vite et par saccades
sûrement la meth ou une cousine
mais voilà que dans la lumière
jusqu’à sa fumée d’cigarette
tout exaltait la poésie
à m’enivrer, j’avoue
partout y a moi et mes images
non mais quand même son sautillement
pareil à celui d’une enfant
je l’aurais prise dans mes bras, bercée si elle avait voulu
j’la voyais à la fois perdue et belle comme l’automne
et dans son visage quand elle a traversé la rue
à la dernière minute
sa tendre jeunesse
et le hagard et le dur
Je ne sais pas si c’est Gaby ou l’automne mais tu sembles très en forme en ce moment. Ton euphorie déborde jusqu’ici. Et la photo, belle comme l’automne elle aussi, nous happe jusqu’à toi.
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Happée? Youpi lalère.
Moi, tant que tu me suis pas trop loin derrière… -_-
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Faut me surveiller, alors, j’ai la mauvaise habitude de passer devant, même quand je sais pas où je vais.
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Alors, on se dépassera…
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Tu sais marcher vite ? Si oui, on va créer un tourbillon
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De ces êtres que tu croises et dont tu aimerais suivre la grâce sauvage encore un petit peu plus longtemps. ..
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… la grâce sauvage…oui, merci Cantilène…
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Like the image; don’t understand the words 🙂
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Hello Harrie,
To give you the gist of it again…
Again, it’s hard to render the rhythm and poetry, but there it is.
On my way back from Gaby’s place
her and I were on the same sidewalk
she was nervous and frantic
zigzagging but it wasn’t booze
her moves quick and jerky
meth I’d say or a close cousin
but there, in the light
with cigarette smoke adding to it all
it was, I confess, a poem to my eyes
me and my images always, I can get inebriated
and yet there she was
hopping like a child
I would have held her in my arms
rocked her if she’d asked me to
lost she was, yet beautiful as autumn
and in her face at the last minute
as she crossed the street
a real view on her tender youth
and the exertion and mistrust
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Feels like a special moment, and that speaks from the image as well. Thanks very much for translating!
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Le contraste des derniers mots est saisissant.
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Saisissant? wow… merci Francis.
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Tout à fait. Cette chute donne toute sa force au texte, on le relit différemment ensuite.
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Il est poignant ton texte, elle est magnifique cette photo..et quelle lumière…merci Caroline..
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merci Irène… et tandis que je t’écris, mes yeux se tournent vers l’orangé de plus en plus présent dans l’arbre devant ma fenêtre… sourire…
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Merci Caroline 🙂
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Ça me fait plaisir, Sylvie.
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Une ange éthéré perdu dans son monde.
Merci, Caroline,..
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Belle photo, texte prenant et captivant.
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Merci Anne.
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Tout beau, texte et photo, c’est vrai que tu tiens la forme ;o)
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Hé! merci Anick.
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C’est aussi agréable à regarder, qu’à lire ! J’aime beaucoup..
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Merci à toi.
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