je m’impose ou je reste coite
sans histoire
comme un dieu qui boite
et qui se cherche dans le monde
un monde où tout parfois s’effondre
et tout parfois s’érige
pour la somme des hommes
l’intérêt des choses belles
le jour où on arrive à voir
jusqu’au fond du cœur
le cœur de l’homme et de sa sœur
je vois les feuilles oranges
une rue tranquille
et je rêve
de maintenant
de ce qui est déjà là
et qui ne dépend que de moi
un regard, des mots, des rires
une danse à n’en plus finir
cherchez-moi vous me trouverez
je reviens quand on me sonne
et pourtant
je ne réponds à personne
musicienne
avec toi et lui et elle
et l’instant du ciel
pourquoi j’irais autrement
j’essaie de laisser venir
et puis après on verra
tu vois c’est pas compliqué
et ça ressemble à moi
après j’allume le feu
ou je cours chercher du bois
c’est vrai la forêt me manque
parfois
mais sinon tout va bien
c’était une lettre
quelques mots
parce que je pensais à toi
à nous d’il y a longtemps
j’espère que tu vas bien
malgré toutes les peurs et toutes les erreurs
j’espère qu’on s’est fait du bien
et qu’en bout de compte c’était l’amour
même si parfois on se demande
alors, à un de ces jours
c’était moi, pour toi
Je ne sais pas pourquoi mais cette lecture m’a remis en mémoire le film de Claude Lelouch qui m’avait tant touché à l’époque : Un homme et une femme.
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« Sur l’écran noir de mes nuits blanches… », une fâcheuse habitude que j’ai de me faire « mon » cinéma. … Ton image me parle beaucoup aussi.
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C’est toujours un plaisir de voir paraitre un de vos textes, Caroline. Mais celui-ci particulièrement. Il s’en dégage un parfum particulier, suave et apaisant, illustré à merveille qui plus est.
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Douce voyage dans mots; lonely voyage in the image, I think in the feeling when somebody thinks about the past; also that feeling of extreme sadness when ones sees him/herself in third person; and finally in the fact that nobody else can experience the road of life seeing it but only walking personally across it. Merci, Caroline )
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je pense à ta chanson « tellement »…même que du coup, je l’écoute….une belle journée, caroline…et merci pour tout cela..
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Comme ‘vy, je pense à « l’écran noir de mes nuits blanches » de Claude Nougaro. Mais ton texte et ton image ont leur singularité. Tu sais écrire avec des mots simples
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Reste à trouver une mélodie d’automne et une chaude orchestration pour aller dessous !
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Très touchant Caroline. Merci 🙂
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nostalgie d’automne…tendre
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Chacun de ces mots me touche, là, juste ici, au niveau de mon cœur. Merci Caroline
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Ça ressemble à …être en paix. Avec hier, avec aujourd’hui, et pourquoi pas demain….
Jouer avec le regard, et choisir celui qui aime…..
Merci Caroline pour ta si vraie poésie….
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Avoir ce petit pincement de coeur, de corps lorsque l’on pense aux instants passés, quand on espère que ce fut aussi tendre et aimant de son côté aussi… se dire que l’on n’a pas aimé en vain et inutilement
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