les poisons
dans tout ce beau
des poisons
économiques
politiques
des eaux sales
des rentiers qui se vautrent
des banquiers qui s’apôtrent
des enfants maltraités
et je pourrais continuer la liste
longtemps
j’pourrais parler des industries aussi
la pharmaceutique entre autres
la blague ô si souvent
puisque je n’agis pas directement
je tourne mon regard ailleurs
c’est lâche diront certains
c’est pas ma vie que j’répondrai
pas celle que j’imagine
mon jardin, pour l’instant, me suffit bien
j’y cultive le beau et la tendresse
au quotidien
on verra c’que ça donne
Si j'étais un arbre 
Tiens j’étais en train de lire un bouquin sur les poisons que l’industrie pharmaceutique veut nous faire ingérer. Passera pas par moi. Continue à nous inviter dans ton jardin, Caroline, c’est bien plus sain.
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Par imprégnation il y a quelque chance que mon sourire se propage et fasse boule de neige jusqu’à l’autre extrémité du village, si des voisins et des voisines s’y mettent. Quant à vouloir changer l’attention des automobilistes dans la grande ville, vaut mieux que j’oublie !
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Et toujours très belle image, celle-ci me plait encore davantage ce soir.
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Étonnante et belle photo, je bouillonne de questions techniques mais c’est comme en cuisine, la créativité à ses secrets. Sinon oui, porter son attention sur ce qui vivifie,que les pensées de mort ne soient pas nourries ni par la peur ni par la désolation, en restant lucide cependant
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Déjà, cela donne des textes sensibles et des belles photos. Des quelques « poisons » que tu dénonces, l’enfance maltraitée est ce qui me révolte le plus car c’est souvent irrémédiable. Mais tant qu’il y a des jardins…
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Il m’arrive d’être frustré par mon impuissance face aux mêmes observations. Je trouve un certain réconfort dans l’amitié, la nature, la musique et très souvent dans le bénévolat.
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Je m’en sens si proche..merci Caroline..j’ai toujours pensé que la tendresse se cultive..sourire..une belle soirée à toi, dans ce beau jardin..
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La dernière réplique de Zadig dans le roman de Voltaire : « Il faut cultiver notre jardin ». Quelques siècles plus tôt et toujours d’actualité.
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Ma mémoire me joue des tours… C’est Candide et non Zadig bien sur (Merci ‘Vy de me l’avoir soufflé). J’ai aimé les deux, c’est sans doute pour cette raison que je les ai confondus… J’en profite également pour ajouter que les couleurs de cette photo sont magnifiques.
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Oh oui! Arroser goutte à goutte ma petite pousse rose….
A force de simples fleurs, la terre finira par être un grand jardin….hein?
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oh oui, *cultive*, caroline, cultive………….
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Et la tendresse bordel ! merci Caroline, ça fait du bien comme une caresse et la photo fait un beau contraste acide ;o)
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Ce ras -le-bol devant l’avidité, l’égocentrisme, le paraître ; et puis de ci, de là (au detours de blogs comme le tien par exemple), des petits coquelicots de beauté, de poesie et de générosité.
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