je vis dans une ville
d’orangés
en automne
un chemin de saisons
je divague et m’emporte
et me laisse
emporter
on n’arrête pas le vent
ni les feuilles d’ailleurs
et c’est parfait comme ça
n’est-ce pas monsieur l’inspecteur?
je vis dans une ville
d’orangés
en automne
un chemin de saisons
je divague et m’emporte
et me laisse
emporter
on n’arrête pas le vent
ni les feuilles d’ailleurs
et c’est parfait comme ça
n’est-ce pas monsieur l’inspecteur?
Beautiful image, Caroline. My first impression was ‘a mysterious parade’… I like the atmosphere and the colors melt together as in a waterpainting.
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Thank you Harrie. I get pretty excited with rainy city night moments. They hold promise for me and for my little bank of images.
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Quelle photo mystérieuse ! Merci Caroline d’avoir interpelé l’inspecteur.
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Tout le plaisir est pour moi, Sylvie.
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Waouh… j’en veux d’autres des images comme ça. Le danger d’un plaisir des yeux comme celui que je me prends avec cette… ce tableau, ai-je envie de dire, c’est qu’on fasse moins attention au texte. Parce que les couleurs, les ocres, bruns, orangés, le vert qui subsiste encore mais qui s’estompe comme repoussé par l’eau de l’automne, et puis la lumière qui avale les silhouettes, on dirait une scène de crime à venir déjà flashée pour les besoins de l’enquête (ai-je lu le mot inspecteur ?). On n’arrête rien, d’ailleurs, ni d’ici, c’est si bon de se laisser emporter. Seule la lumière subsiste. « Un p’tit coin d’parapluie contre un coin d’paradis elle avait quelque chos’ d’un ange » à écouter par Yann Tiersen et Natacha Regnier, c’est tout doux….. « je n’perdais pas au chang’ pardi ! » talala lalali…….
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Waouh… danger encouru à raison… ne serait-ce que pour pouvoir me régaler ensuite avec tes mots, sucrés mais jamais trop, ce p’tit goût surette plus que parfait comme celui du cassis, que l’inspecteur aime tant en passant, après il ira écouter Yann et Natacha, l’idée l’excite, d’autant plus que t’auras décrit cette image mieux qu’il ne l’aurait fait, trop plongé dedans qu’il était pour la voir vraiment (ça l’aidera dans son enquête), c’est comme ça parfois n’est-ce pas, ainsi va sa vie et la mienne, et tourne tourne le temps, et c’est comme ça qu’il l’aime, sinon qu’en serait-il du reste, on s’y perdrait, non mais là il divague, bref, tout ça pour dire merci ‘vy.
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ohoh la divague c’est très sain pour l’esprit, je dirais même que c’est élémentaire. Et comme j’aime le cassis, que demander de plus ? On ne dit jamais merci que pour les chocolats, pour le reste, on s’échange des clins de zyeux complices.
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Beau cette version du parapluie… doux en effet… et ce matin, je l’écoute pour la troisième fois tandis qu’il pleut par ma fenêtre une pluie froide d’hiver… et maintenant que j’y regarde à deux fois… voilà que ça se change en neige… ça y est…
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Déjà la neige…
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Beauuuu. « on n’arrête pas le vent ni les feuilles d’ailleurs et c’est parfait comme ça » J’aime. Et la photo, magnifique cette photo. Je l’imagine grande grande, genre 4′ x 6′ sur un mur… LOVE you. ᐧ
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Merci, ma So. Et en passant, ça me rappelle que je voulais te dire… toi, pas besoin de t’agrandir, t’es déjà grande grande…
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Ah oui, j’oubliais. LOVE you too.
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Un charme fou, qui donne envie d’incarner cet inspecteur, ne serait ce que pour pouvoir faire partie de ce texte et de cette photo.
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charmant vous-même… cher inspecteur… c’est drôle, il vous ressemble déjà un peu, je dirais…
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« je divague et m’emporte, et me laisse emporter
on n’arrête pas le vent »
Et c’est tellement agréable de se laisser emporter =)
Tout aussi agréable d’admirer cette superbe photo
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oui, laissons-nous emporter, n’est-ce pas…
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j’ai été l’espace d’un instant (charmant) balancée dans l’air ….. de tes mots…….mmmmmmmmm
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et me voilà en train d’imaginer une louve qui virevolte…
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Je balance sur twitter…d’ailleurs je balancerais tout de toi sur twitter 🙂 Belle fin de semaine Caroline !
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Un grand merci Denise, et belle fin de semaine à toi aussi… si froide sera-t-elle… avec ce ressenti de moins deux ce matin, on se souvient de l’hiver… 😉
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Belle la photo , les couleurs plutôt qui se mêlent et se juxtaposent sur un sujet qu’on ignore s’il n’y avait le titre, mais le regard suffit et se trouve comblé.
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et l’auteure se trouve comblée de ce regard des autres, posé, comme le tien, avec douceur et humanité…
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C’est toujours agréable chez toi… Chouette la photo…Bon week-end.
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Tu repass’ras Catalina, ma porte te s’ra ouverte et moi j’en s’rai heureuse.
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V’là une affaire qui marche donc… À bientôt Caroline…
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Qu’a-t-elle donc fait de mal cette poétesse pour être ainsi interpellée ? Délit de poésie en plein cœur ?
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Un délit, moi? Si tant est qu’il y en eût un, c’est qu’on m’aura surprise le coeur dans les mots comme on le serait la main dans le sac…
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..sentir le vent, dans cet orangé, entendre craquer les feuilles dites mortes, se laisser bercer par tes mots, emporter dans ce beau tableau ..un grand plaisir matinal, merci Caroline…
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… et je le souffle vers toi, ce vent, qui ce matin entraîne avec lui un ressenti de moins deux… qui m’a fait me souvenir de l’hiver… et de ces bontés… et de ces moments de fin de saison froide où l’idée d’ouvrir à nouveau les portes me demande de laisser aller quelque chose que j’ai aimé, et qui m’a vivifiée… c’est que j’oublie, vois-tu… d’une saison à l’autre, j’oublie… une belle fin de journée à toi Irène
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Elémentaire, ma chère !
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N’est-ce pas, chère Anick ?
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On ouvre la page et on se prend la beauté en pleine face! Superbe tout simplement.
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Tant que c’est d’la beauté… en pleine face, j’veux dire… Merci Cantilène…
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Tu me fais rire Caroline! Je te souhaite un beau dimanche
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J’aime beaucoup le rythme de ce poème! Par moment, on dirait une valse: « d’orangés /
en automne […] Et me laisse / emporter. » Comme une feuille qui valse dans le vent.
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Merci, Lauraline.
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