si t’étais venue hier
on serait allées marcher
respirer l’air de l’automne
on aurait r’gardé les feuilles
et leurs empreintes sur la terre
on se serait assises
sur un banc
on aurait ri un peu
pleuré peut-être un peu aussi
puis le temps aurait passé
sans qu’on regrette rien
on se serait dit bye coin St-Laurent et Marie-Anne
j’aurais pris queq’photos en remontant la rue
et j’me serais dit que j’ai d’la chance qu’on soit amies
ah… mais j’y pense
t’es venue hier, non?
JUSTE AH – Hier, entre montagne et ville, Montréal
Si j'étais un arbre 
Moi en tout cas je suis venue. On a ri beaucoup et j’ai pleuré un peu, c’est vrai. On a parlé de nous d’eux de toi de nos je enjoués d’ile inconnue et d’ailes déployées. Puis on s’est dit au revoir au coin des rues qui sont partout les mêmes quand l’heure vient de se quitter et de rejoindre nos parallèles. Je n’ai pris aucune photo, j’étais là incognito. Aujourd’hui, viendras-tu ?
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Je n’y manquerai pas. Même heure, même coin de trottoir.
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l’absence comme un manque, un oubli; jolie rencontre qui n’est point rêve mais peut -être aussi.
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… ce que je fis d’une rencontre…
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C’est un peu inquiétant quand même d’oublier l’amie comme ça !
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Elle, de ce jeu d’oubli, aura pourtant souri.
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quel plaisir de te lire je suis toujours avec toi c’est merveilleux
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… chère France, et moi de te sentir là, quelle douceur… on s’appelle bientôt?
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Je me serais bien adossé à votre arbre pour vous contempler toutes deux, rire et pleurer, apprécier cet instant de complicité automnale et suivre d’un regard émerveillé cette robe blanche à pois noirs…
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oui, ç’aurait été bon de vous y voir… on aurait fait semblant de rien… et l’histoire n’en aurait été que plus belle…
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…. 22 octobre……..un joli jour pour rencontrer une amie………et les bonheurs sont si éphémères qu’on ne sait plus s’ils ont existé ou si on les a rêvés…. 😉
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… oui, ce réel, toujours si éphémère, qu’on s’amuse à dépeindre… pour le plaisir des mots… et par amitié…
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..on aurait aussi écouter les feuilles qui craquent sous nos pas..peut-être un marron aurait roulé jusqu’à nous, alors on l’aurait senti, parce que ça sent bon un marron..et en arrivant chez moi, je me serai surtout rappelé les rires et le regard étonné des passants lorsqu’ils fusaient…belle journée caroline, et merci pour ces rencontres que tu nous offres..
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… le bruit des feuilles, et l’odeur des marrons et de la terre… dans le vent d’automne et la lumière dorée…
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Oui j’y étais, et pour mon plus grand bonheur….
Quel plaisir de partager avec toi ces moments si grands de la vie si simple…
A deux, la beauté du présent devient plus concrète et réelle…
Merci précieuse amie…..
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… bonheur réciproque… on refait ça quand tu reviens, n’est-ce pas? Les pieds dans la neige, cette fois…
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C’est super, on aimerait être cette amie Caroline et on se dit qu’on l’est quand même un peu par web interposé ;o)
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Certainement Anick… ;o)… le web, comme une grande forêt parcourue de sentiers…
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