L’enfant ne savait rien de ce qui l’attendait. Toute présente qu’elle était, elle se donnait à la vie, sans résister au début. Bien sûr il fut qu’avec le temps, en goûtant la douceur absente et les ciels gris du cœur, elle apprit à retenir. À garder pour elle des pleurs qui avaient coulé sans entrave. Et à taire des mots qu’elle commençait à peine à dire. Puis le temps fit ce qu’il fit. Et vinrent ces années où, ayant éprouvé l’eau, le feu, le vent et les grands rochers de la terre, elle se mit à penser les couleurs et les formes comme autant de nuances d’ombre et de lumière. Et tant l’âme s’en mêle et tant elle la laissa, elle s’approcha plus près de ce qui fait le monde. C’est si vrai qu’un matin, elle n’eut de regard que pour lui. Et dans cet instant, mais seulement cet instant, le reste s’effaça. La peur avec, sans même qu’elle y pense.
ou l’anonyme et la patissière !
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Bien vu, Gilles !
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Il y a de ces instants … merci Caroline 🙂
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Oui, de ces instants… Merci Sylvie !
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C’est vraiment beau, Caroline. Il y a du bonheur à te lire.
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Ça me touche beaucoup, ‘vy. Merci de me lire.
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Mardi à cause de la grève des profs, j’ai pratiqué avec mon petit fils une présentation orale à faire devant sa classe. Hier, j’ai beaucoup pensé à lui, un peu inquiet étant donné un certain handicap de langage. Or il est parti pour l’école très calme et aurait bien réussi son exposé. Lui, il était dans l’instant présent, moi non…
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Oui, c’est tellement ce qu’on leur souhaite, n’est-ce pas? De ne pas souffrir de nos inquiétudes, de profiter pleinement de l’instant, d’avoir le calme intérieur dont on rêve pour eux. Et je devine, Gilles, que ce petit-fils qui est le vôtre n’a gardé que du bon de ce temps avec son grand-père…
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Simplement merci, parce que tes mots me touchent..et que ça fait du bien..une douce soirée à toi..
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on se fait du bien alors…
merci d’être là Irène, et une douce fin de journée à toi…
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let it be
ainsi soit-il
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que tes mots sont beaux Caroline, comme les vagues de la mer, un reflux pour mieux ensuite se jeter en écume sur la plage
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mes mots comme les vagues?… et moi qui trouve tant de paix à regarder la mer… merci Dominique pour ces mots…
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instant gouté, instant délicieux, un instant s’il vous plait, encore un.
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boulanger l’instant me passionne monsieur… et vous me faites douceur en faisant honneur à mes pains…
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dis comme ça… avec la voix qui va avec, c’est tout simplement irrésistible.
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Toujours aussi agréable à lire… et à regarder…
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… et c’est chaque fois ce que j’espère… merci, Cat.
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Un peu court le « j’aime » pourtant vrai et intensément !
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Ces mots me sont doux à lire, Anne.
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Très beau texte.
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Merci Cécile.
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