couler par-dessus des roches sans se demander
s’en aller vers la mer sans le savoir et sans même y penser
Je suis loin d’une rivière.
Et d’en être une aussi.
Mais j’y pense.
Loin de la mer aussi.
Mais j’y pense.
Et voilà, c’est dimanche.
Et je ne m’en fais pas.
Parce que demain viendra de toute manière.
Que j’y sois ou pas.
Et que ça ne changera rien.
Ni grand-chose.
Et c’est parfait comme ça.
Dans l’immensité du monde.
Là, je pars.
Je vais laisser un peu de fricassée au cari à ma mère.
Et continuer plus loin, voir ma soeur et son nouveau logement.
C’ÉTAIT BEAU, J’AI TOURNÉ LA TÊTE ET CLIQUÉ
Hier, Rue St-Laurent
Si j'étais un arbre 
Demain viendra toujours quelle que soit la manière, alors pourquoi s’en faire. J’y pensais justement. En attendant, continue de cliquer et nous tourner la tête.
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« Sans le savoir et sans même y penser ».. que j’aime cette phrase..laisser simplement couler le dimanche..et merci pour les « c’était beau ».. sourire
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Que vous y soyez ou pas ne changera rien, comme nous tous, mais revenez demain quand même, c’est mieux quand on vous connait, ne serait ce qu’un peu.
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Maudit que c’est beau tes mots. ᐧ
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Caroline messagère du temps qui passe, de l’instant aimé, de l’instantané
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belle légèreté de la pensée, merci Caroline
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« j’y pense et puis j’oublie….c’est la vie, c’est la vie »…….qui chantait « ça »….j’ai oublié mais c’est *resté* en moi 🙂
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« Dériver comme une calebasse sur la rivière », ton beau poème m’a fait penser à cette phrase japonaise qui propose une façon de vivre. L’essentiel est de continuer plus loin.
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sublime modestie, si stoïque, et très inspirant
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Dans l’immensité du monde, tes mots dansent, dansent, et m’envole. Merci pour eux, merci pour toi…
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Il faut lire entre les lignes…ces messages
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