à force de débouler les marches
j’me cogne moins souvent la tête
nos mondes sont d’abord intérieurs
n’est-ce pas
mon genre de voyage, tiens
faire un tour
dans une ou deux têtes par jour
y chercher les mots du bonheur
les doutes, la peur même
goûter un peu au monde des autres
et me renicher dans le mien
pour y rêver encore
et mieux peut-être
NOS PARTS DU RÊVE
Dans le Mile End, avant-hier
Si j'étais un arbre 
dans les livres (les textes aussi) trouver cette part des autres, se nourrir de leurs pensées, de leurs émois, et gouter ensuite à cette infime variation du regard qui est maintenant le notre. elle est belle la photo de la rencontre éblouie de soleil
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oui, les mots des autres… et les tiens, d’ici et d’ailleurs, qui me touchent… et qui transforment un peu mon monde… merci de me lire, Dominique…
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C’est très exactement ce que je viens juste là de faire, en regardant cette belle photo, en lisant tes mots, petit bout de ton monde qui me fait rêver, et te penser aussi..sourire..merci pour tes voyages, et pour celui que tu nous offres..
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et pour tous ceux que tu m’offres, merci Irène… y a une part de toi, de vous, dans ce que j’écris…
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C’est une belle déclaration. Et c’est ce que j’essaie de faire aussi. Merci pour tes mots et ton image.
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J’me doute bien que certains de tes voyages doivent ressembler aux miens… Merci pour tes mots, Jérôme…. ça me touche que tu me lises.
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Comme dans la peau de John Malkovitch, entrer parfois dans une tête, de préférence bien faite.
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Comme dans la vôtre alors… une tête à lire, un regard généreux…
Et j’en profite pour dire que c’est bon de se savoir lue, et bon aussi de pouvoir penser un peu à ceux et celles pour qui on écrit.
Bref, merci d’être là, Francis.
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C’est adorable de votre part, et c’est réciproque.
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Oh, tes mots aujourd’hui, que ce soit ici ou dans tes commentaires à moi, ils me donnent vraiment envie de faire ricocher les miens dessus. Mais mes mots n’arrivent pas à débrouiller ce que j’ai dans la tête. Si tu pouvais y entrer un peu et me dire ce que tu y vois. Rien que du beau je te rassure.
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Attends, attends… j’entre… bravo ‘vy, ça grince pas du tout… vraiment bien huilé, tu t’es donné la peine on dirait … oh! my god, mais tu lésines pas sur la lumière toi… à la fois feutrée et éblouissante… mais, mais… je vais où, dis-moi? À gauche, à droite? C’est partout plutôt beau et tentant, t’as raison…. Ah voilà un petit panneau… qui dit… attends que j’m’approche un peu pour mieux y voir… parce que oui, j’ai oublié mes lunettes avec tout ça… ah voilà, ça dit : pour le chemin le plus court, le mieux entretenu, suivez les indications vers « le cœur »… Ah, bien sûr, j’aurais dû y penser… Tu vois, j’ai trouvé vite quand même… Ah ah. Non mais sans blague, c’est vrai que c’est tout beau. Et surtout, et pour ça je craque toujours, ça sent la liberté et l’amour.
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Tu rends beau tout ce que tu regardes, Caroline. Merci d’être là.
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J’aime beaucoup cette idée de va et vient entre le monde intérieur et extérieur, surtout quand je réussis (pas toujours) à me positionner comme simple observateur.
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Ça me rappelle que toute petite, je fantasmais à l’idée d’avoir les pouvoirs de Jinny… Regarder les autres vivre sans être vue…
Une très belle fin de semaine à vous, Gilles.
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c’est *ça*, tout à fait *ça*, toujours et encore…..ah toi………
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… non, toi… sourire…
merci la louve…de hurler à la lune et à la vie comme tu le fais… ma chance d’en entendre l’écho…
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Une photo parfaite en communion avec des mots qui coulent.
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Des mots qui… coulent? Touchée… merci Anne.
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Ce sont les plus beaux des voyages, ceux-là où on se permet de goûter au monde intérieur de tous ces autres qui sont aussi nous ….
Merci Caroline de nous faire voyager dans tous nos mondes……
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Et toi d’être là, dans le mien.
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