y a encore du vert dans la cour
qui perce à travers le rouille et le doré de l’automne
il pleut et c’est gris
j’arrive à voir la beauté mais
mes pas sont bêtes
le rideau est resté fermé
plus longtemps que d’habitude
mon geste se fait attendre
j’ai vidé et rempli la machine
le comptoir est propre
la lumière se penche doucement
et le vent, je le vois qui souffle
ce matin m’intimide
mais la cour est belle
et mon café est bon
et tout à l’heure
le vent s’en mêlera
et il me le dira
j’irai dehors
« et tout à l’heure le vent s’en mêlera et il me le dira ; j’irai dehors. »
si je l’ai déjà dit, je le répète : en peu de mots, simplement, dire autant… j’aimerais bien en faire autant 🙂
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merci paresseux…
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Toutes ces feuilles entassées, humides, sombres, en gros plan on dirait une matière lourde et souple sculptée, une composition, un tableau. Je pense trop peut-être à Anselm Kiefer.
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Merci pour ce regard, chère âme plasticienne…
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… j’ai exploré ‘vy, et je trouve que le travail d’Anselm Kiefer est bouleversant… merci pour le partage…
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Et dans quelques jours commence une grosse expo à Paris. Je l’attends comme tu peux pas imaginer… enfin, si, t’imagines.
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..se laisser porter par le souffle du vent…j’aime écouter son souffle..merci pour ces mots..et une douce soirée à toi..
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… et puis à toi là-bas…
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Curieusement le vent a mauvaise réputation en médecine chinoise; mais comme tout obstacle, une fois franchi on devient probablement plus fort. Du moins j’espère…
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… que dire alors de la montagne qui obstrue et de la terre qui engouffre… et où serais-je sans le vent, moi qui aime tant son souffle…
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Automne caresse comme ce vent-là…
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… un merci tout de vent alors… t’as senti?
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parler avec le vent, sentir l’odeur du café et attendre le bon moment pour aller où il nous portera; merci Caroline pour tes si jolis mots
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et merci à toi d’être là…
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J’aime bien le vent comme compagnon…
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Je relis et j’aime encore plus et les pas bêtes et mon café est bon et le comptoir est propre et bientôt le vent me tirera du bout de ses doigts légers…dehors.
Merci pour la redécouverte. Ouaip je dois aimer le vent moi, c’est sûr !
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