et si les heures
me font parfois tempête
c’est surtout que le vent
qui arrive de loin
me donne encore son souffle
et ce matin tu vois
le soleil qui s’en mêle
vient défaire la langueur
de mon trop d’absolu
alors faut pas t’en faire
même au plus cassant de l’hiver
mon âme et mon désir
ne se tarissent pas
c’est qu’au fond
ils ne savent mieux faire
que se laisser porter
par les poussées du temps
en rêvant de se fondre
au limon de la terre
La consolante
Si j'étais un arbre 
Je travaille fort pour saisir les morceaux de bonheur lorsqu’ils se présentent à moi et pour ne pas les enterrer dans le trou des contrariétés quotidiennes.
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Les tempêtes et le limon de la terre, nous sommes faits de ces éléments , ils t’animent Caroline, ils vibrent en toi et tu nous le rappelles par tes mots si forts qui me touchent et me secouent.
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Ça me touche infiniment, Caroline. Merci, c’est tout.
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Fort, comme toujours, Caroline.
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Je les ai lus et relus et encore et écoutant tes mots s’écouler par ma voix soudain j’aurais voulu les entendre en la tienne, poète de mon âme.
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Il faudra un jour que tu nous les dises, au coin d’un feu.
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très beau… prenant!
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je viens et reviens à tes mots, beaux, touchants, belle « consolante »..merci pour eux, merci pour toi..
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On entend la musique derriere 🙂
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Il y a beaucoup de musique dans tes mots.
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Mince alors, c’est très beau.
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Quel mot superbe « la consolante » et que c’est beau !
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Sous les vents de l’inspiration qui soufflent en tempête, la douceur, comme un baume pour lénifier l’instant. Un contraste qui chaque fois, m’emporte…
Merci, Caroline
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