Le rapprochement

je sais toujours que t’es pas loin
quand j’me réjouis du brun des rues
du blanc gris sale des parterres
des odeurs âcres de l’enfoui
et la lumière le matin
et mon coeur qui se serre
las de calmer son désir
c’est aussi ça mon coeur
tout entortillé dans ma peau
ni l’un ni l’autre qui n’oublie
le souffle tiède qui me rend ivre
et tout le tendre qui se gorge
en d’sous des dernières froideurs
en attendant de fendre enfin
éperdument la terre

carolinedufourfite2

L’ALLÈGEMENT – Mars. Centre-ville

19 réponses à Le rapprochement

  1. Ah merci Caroline! Tes mots me vont droit au coeur, car moi aussi, moi aussi, mon coeur bondit et mon âme s’exalte de sentir venir…….Tu dis si bien: …en attendant de fendre enfin, éperdument la terre…..Vraiment, j’aime!

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    • Caroline D – Auteur

      et toi, ma belle amie de si longtemps… je sais combien cette saison te porte… à bientôt… quelque part en ce printemps n’est-ce pas?

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  2. il vient à pas lents, un pas en avant, un pas en arrière souvent la nuit, mais il sait que son temps viendra et ménage ses effets. Les oiseaux ne s’y trompent pas et chantent à tue tête.

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  3. jérôme

    Tu dis très bien le désir d’éperdu si particulier à l’arrivée du printemps. Que l’on soit dans une grande ville ne change rien au fait qu’on reconnaisse le réveil de la nature. Même s’il n’y a pas de ciel dans ta photo, on sent qu’enfin il va s’éclaircir.

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