je sais toujours que t’es pas loin
quand j’me réjouis du brun des rues
du blanc gris sale des parterres
des odeurs âcres de l’enfoui
et la lumière le matin
et mon coeur qui se serre
las de calmer son désir
c’est aussi ça mon coeur
tout entortillé dans ma peau
ni l’un ni l’autre qui n’oublie
le souffle tiède qui me rend ivre
et tout le tendre qui se gorge
en d’sous des dernières froideurs
en attendant de fendre enfin
éperdument la terre

L’ALLÈGEMENT – Mars. Centre-ville
Poussée de sève ? C’est bon de légèreté en effet de voir tes rues déneigées. Bientôt…
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Légèreté, tu dis? …si tu savais comment c’est bon. Ah, mais tu le sais, bien sûr.
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Un petit avant-gout du printemps !
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Oui. Lui qui frappera à ta porte bien avant la mienne…
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IL est presque là en effet, soleil,, caresse, douceur sur la peau ! Allez je t’envoie un peu de rêve !
Bizzzzzzz
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Et mon coeur qui se serre, las de calmer son désir… bien joli… bientôt, oui.
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Merci, Anne. Et tu vois, j’suis pas surprise que cette phrase t’ait plu.
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Ah merci Caroline! Tes mots me vont droit au coeur, car moi aussi, moi aussi, mon coeur bondit et mon âme s’exalte de sentir venir…….Tu dis si bien: …en attendant de fendre enfin, éperdument la terre…..Vraiment, j’aime!
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et toi, ma belle amie de si longtemps… je sais combien cette saison te porte… à bientôt… quelque part en ce printemps n’est-ce pas?
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merci pour ces mots qui chantent si bien ce moment…merci pour cette lumière qui devient..qu’elle te soit belle et douce, encore et encore…
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et douce et belle à toi… encore et encore…
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il vient à pas lents, un pas en avant, un pas en arrière souvent la nuit, mais il sait que son temps viendra et ménage ses effets. Les oiseaux ne s’y trompent pas et chantent à tue tête.
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Oui, les oiseaux.. ici aujourd’hui… j’ai pensé à toi un instant en les écoutant faire…
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Tu dis très bien le désir d’éperdu si particulier à l’arrivée du printemps. Que l’on soit dans une grande ville ne change rien au fait qu’on reconnaisse le réveil de la nature. Même s’il n’y a pas de ciel dans ta photo, on sent qu’enfin il va s’éclaircir.
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Oui, où qu’on soit, le printemps sait y faire avec la vie. Le grand cycle qui recommence. J’aime tellement ce temps de l’année. Merci Jérôme.
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Beau texte printanier sensuel porté par cette belle photo !
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Un grand merci, Anne.
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presque doux souffle de printemps, accueille et profite ;o)
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Mais qu’est-ce que je raconte tu le fais déjà et bellement
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