le ciel se jette sur nous
couverture bleutée picotée de bourgeons
mes yeux se posent
de l’autre côté de la rue
la lumière colore ses cheveux
tandis qu’elle descend les marches
le métal des voitures a l’air presque chaud
je respire
mes épaules baissent
elle remonte l’escalier en vitesse
un oubli sans doute
il l’attend dans la voiture
la portière ouverte
bonjour printemps
∼
*Photo : LA FILLE SUR LE BANC – Hier, sur le mont Royal
Si j'étais un arbre 
Nice warm colours; the image is poetry as well.
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Thank you, Harrie.
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air, couleur, chaleur, mouvement : voilà le printemps joliment dit.
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merci carnets… ça me touche toujours…
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…alors le voilà jusque chez toi…sourire….qu’il vienne avec toute sa douceur, et colore la vie de montréal aussi joliment que tes mots….beau soleil à toi, caroline
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..et beau soleil à toi là- bas, et un sourire tout grand, irène…
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… « mes épaules baissent », voilà un beau geste de sérénité ! Puisse la vie faire que vos épaules, Caroline, soient naturellement basses et relâchées !
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Merci, Gilles…
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Le métal des voitures a l’air presque chaud, jolie image dans un pays froid ;o)
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Merci pour tes mots, anik… ;o)
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l’air était au relâchement, hier, et encore plus aujourd’hui… propice à de longues marches…
le printemps colore le ciel de bourgeons et dessine les formes de l’été à venir
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j’arrive justement d’une belle et longue marche, en partie le long de la voie ferrée, c’était mon coup de cœur de la journée… merci fernan… pour les mots semés…
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J’ai rêvassé sur ta jolie photo, tout vient à point qui sait attendre (le printemps) Merci pour cette délicate formulation, Caroline.
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Merci Anne.
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Comme dit dans les commentaires ci-dessus, rien à ajouter sinon le mystère (de la photo comme de la saison).
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Merci… et belle fin de soirée, Anne.
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