– Qu’il n’y ait pas de fins à ton voyage, lui dit-elle.
– Mais de quel voyage parles-tu?
– De celui que ton âme dessine, au gré de son infinitude.
Et elle repartit sans autre mot. Lui resta immobile un instant avant de reprendre sa route. Les ruelles étaient belles dans cette ville du continent. Une ville au cœur tendre, une ville qui n’a pas peur. Le monde est vaste, se dit-il. La journée sera belle. Aussi belle que le ciel de ce matin, ce bleu d’entre les bleus. Et moi, je marcherai. Petit que je suis, dans l’immensité du monde.
∞
Photo : Hier, dans une ruelle de mon quartier
Une belle idée pour contrer l’impression que j’ai parfois de faire du surplace.
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et ton âme, caroline, t’inspire de bien beaux dessins de lettres et de couleurs…….
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A travers le voyage, être ce que nous sommes et devenir pleinement ce que nous sommes capables de devenir…Peut être que le vrai domicile de l’homme n’est pas une maison mais la route de la vie … 😉
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un si joli quartier qui semble t’inspirer infiniment 🙂
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L’âme dessine un parcours à grand trait. À force d’obsessions, le dessin devient le dessein, si j’ose dire. J’adore ces palissades de bois, ces ruelles… J’aimerai être la personne qui marche avec son sac sur le dos.
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Et il portait sur le dos un sac
bleu infini de ciel
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Me définissant depuis presque toujours comme un touriste sédentaire, cet itinéraire de l’âme me touche d’autant plus. Et puis il y a ces sacs à végétaux qui me rappelle Chicago et mon jardin d’alors.
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..et que se dessine l’errante, l’errance dans la ville, l’errance du petit matin, l’errance de vie aussi…merci caroline, et que la journée te soit belle..sourire
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Ton âme dessine un bien joli voyage. Heureusement, dans son infinitude, il nous promène longuement. J’ai passé un merveilleux moment, merci beaucoup.
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les dessins et les desseins se croisent en trame et chaîne qui n’ont de sens qu’aux yeux du grand tisseur. Bises Caroline !
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