il est tombé des trombes hier et c’est venu si vite
que j’ai couru pour fermer les fenêtres
les rafales faisaient rentrer l’eau tant de l’est que de l’ouest
et en essuyant les planchers dans la canicule
j’entendais les plantes qui acclamaient le temps
par les soirs et la multitude
les ailes ouvertes dans le cyclone
amenant les vagues et le rire
et l’ineffable cri du corps vivant
jusqu’à la rumeur grise qui surgit des entraves
qu’on fait au temps et à la liberté
et puis y a la tristesse de l’autre
et sa joie même
ce vent qui souffle jusqu’au cœur et met à bas les solitudes
rendues solides malgré soi
ainsi se dit l’amour peut-être
et l’imminence du nécessaire dans le sein miroitant du monde
pour que vienne le geste, le tendre

UNE MÊME MULTITUDE – Cette semaine, dans un tout petit resto de Rosemont
Ici aussi les eaux sont entrées dans les maisons. Il est tombé des draches. Un orage dantesque est passé par là, et s’en est allé plus loin voir si l’accueil est meilleur.
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Faut-il écouter le tourbillon et entendre la pulsion immédiate du monde, des éléments pour y voir ce qu’il y a de vital ? Merci Caroline
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quelle magnifique photo, et ces mots, touchants, et si vrais…tourbillon du vivant…beau réveil, caroline
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Love this shot!
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Je me dis que ça a dû vraiment être soudain et mouillant (pluie et canicule, humidité à son maximum). Et je me dis aussi que c’est bon et beau tout ça.
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» ce vent qui souffle jusqu’au cœur et met à bas les solitudes » …
Tout ce qui souffle là, d’amour et d’inspiration, gagne en puissance et c’est superbe !
Bon vent, Caroline
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Le geste du tendre s’est posé sur ta photo, superbe !
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