soit je résiste ou j’ondule
au vent des jours
et je sais
mon amie
sur les sentiers de l’intime
des plus noirs aux plus lumineux
le refus nous heurte
là où l’abandon
nous tempère et nous danse
en chantant les manières
de l’écorce et du tendre
je nous veux et nous rêve
solides en dehors
et souples en dedans
et je sais
que tu sais
˜
Photo : L’INTIME – Il y a deux jours, sur le mont Royal
Si j'étais un arbre 
j’aime beaucoup ce vent des jours, souple comme ces phrases et et solide comme cette écriture si vivante.
merci !
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Que c’est beau … et que ça me parle! Merci Caro.
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L’automne est ma saison préférée.
« je nous veux et nous rêve
solides en dehors
et souples en dedans »
C’est très beau.
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quel bel abandon, quelle douce ondulation, quelle belle couleur des mots, chemin de verdure de la vie…merci, douce caroline
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Elle sait sûrement… l’art de l’abandon se cultive.
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L’abandon, quelle bonne piste automnale! On le voit bien sur la photo, le sentier est à suivre.
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Une belle philosophie de vie sur des mots dont on perçoit la mélodie intime.
De quoi se préparer à tous les hivers …
Merci, Caroline.
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