d’être debout dans le jardin
même d’automne
avec les cris de ton enfance
et ton désir désespérance
même dans tes jours de mal de vivre
c’est chaud les larmes
chaud comme le rire
et si demain se passe ailleurs
souviens-toi
qu’on aimait mieux le doux
dans nos morts et nos déchirures
le doux
comme sur la joue par un souffle d’automne
et comme la feuille qui s’abandonne
dans le mouvant du ruisseau

LA PENTE CLAIRE – Sur le mont Royal, mi-novembre 2016
Ce qu’elle est belle cette photo, mais belle !!! Ces personnages si délicats dans le contraste du monde…
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oui, si belle, si touchante…et le texte lui va si bien….tendresse des mots, tendresse de la photo, tendresse de la vie…merci caroline
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Great shot; love the hard light.
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oh oui, oui, le doux, caroline…..mille fois oui à la douceur dont j’aime m’entourer, en pensée, dès que le rude pointe son nez…….merci pour ce *doux* lu, vu et entrevu chez toi, caroline………
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déjà, il y a un bout de temps déjà, novembre, c’était pour moi le temps le plus difficile de l’année, la déprime… puis depuis quelques années, depuis la retraite, novembre est devenu une période agréable de l’année, l’avant, avant l’Avent, avant la neige, doux certes, avec le changement climatique, mais ça c’est une autre histoire ( déprimante )
« … comme la feuille qui s’abandonne … », c’est beau
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ah la photo, l’homme a la demi-tête et la femme éclair. Superbe !
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Beaucoup de belles choses, Caroline, dans ce poème à fleur de peau.
Quelque chose est en train de naître … et c’est formidable.
Belle semaine, Caroline !
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