Au bord du jour

dans l’anonymat des grands vents
et la musique du chaos
dans tous nos feux à corps noués
et ces espaces, même troués
des illusions perdues
dans tout ça, partout
j’entends encore chanter le rêve

comme là, au bout de la nuit
quand verse l’astre blanc sur l’île sombre
même sans dessein ni promesse
car le matin dévore tout
pour l’infiltrée qui s’est éprise

c’est qu’elle se tend, la nuit
s’enroule sans fin, la nuit
plus mystérieuse qu’on ne le sait
elle ressurgit, la nuit
comme le jour
sans besoin de raison

le monde se suffit à lui-même
le reste n’est qu’un morceau de rêve

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Photo : PORTE BLEUE- Rue St-Jean, à Québec – Décembre 2016

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