jours de serrements
la gratitude s’use
sur le tissu des jours présents
et de notre impotence
comment le dire sans la nommer
la pale en anagramme
la ville faille
miroir ultime de nos laideurs
ils ne peuvent qu’être morts déjà, des morts-vivants
ceux qui dans leur délire assassinent les tendres
leurs ailes nécrosées
leurs âmes gangrénées
la gorge, le coeur
fureur et paralysie
si seulement les mots
tels des bombes larguées sur les barbaries
et des baumes
versés sur les blessures
˜
Photo : Décembre 2016, Montréal
Your words remind me of the practice of remaining soft in the heart, rather than becoming hardened and cruel. And so how can one not cry for the children (aren’t we all children) caught there in war, while my life continues in luxurious waste. And then to give whatever I can to help. Thank you for your softness of heart in a hard reality.
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Thank you for your gentle voice. Your words resonate. And they soothe me.
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laideurs humaines… si seulement les mots… mais le barbare n’a que faire de la poésie, de la beauté et de l’amour
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… si seulement les mots… par chance, l’amitié…
merci ’vy, pour tes mots, et ton coeur…
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merci pour ces mots, caroline, merci pour ces mots qu’on a là, sur les lèvres, et qu’on ne sait comment sortir….merci pour ces mots, ces mots que je tente de faire vivre avec mes fils sur fond de doré, parce qu’il faut croire, croire au beau encore et encore, et comme tu l’écris, oui, il y a l’amitié, la belle….un sourire vers toi…
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oui, comme tu le dis, croire au beau encore et encore… et merci pour l’âme que tu y mets, irène… et pour l’amitié aussi, la belle et bonne qui réchauffe… et puis, bien sûr, un sourire vers toi, par-delà les grandes vagues…
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Est-ce à cause du titre «C’est vrai, Louise»? Chose certaine, je me suis aussitôt sentie interpellée. Merci d’avoir inséré mon prénom dans le titre de ton poème, Darling Lady. Ça me touche vraiment beaucoup… parce que je m’y reconnais tellement! Je ne t’écris pas souvent, mais sache que j’apprécie chacune de tes chroniques hebdomadaires, très chère… XXXX
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Chère Louise…. Oui, je pensais à toi..et à toutes les Louise qui veulent bien m’entendre..et aux autres..;o)
Mais surtout, je pensais à Louise Arbour. Je voulais faire écho à ses mots de ce jour-là au sujet d’Alep. À sa déception devant ce qu’elle a appelé le « summum de notre impotence », notre « paralysie », et les « failles profondes » du système de justice international pour lequel elle a oeuvré si fort…
Que tu te reconnaisses dans mes mots me fait plaisir. Et n’en doute pas… je te sais là tous les lundis, je n’ai pas oublié. Et merci d’y être. xxx
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Merci, simplement merci !
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