L’espoir nu et vivant

Ça sent tellement le printemps. Malgré la petite neige qu’ils annoncent encore, y a pas de doute, on y est. Tout le dit. La lumière du soleil, le sourire des gens. Et mon corps, oui mon corps. Il s’allège mon corps. Il se détend mon corps. Il s’ouvre au renouveau. Bref, il bourgeonne, ça se sent.

C’est beau dehors. Malgré toute la saleté qui se découvre sous la neige qui fond. Les manteaux sont ouverts, les épaules et les têtes sont plus hautes. On se protège moins. Ah, printemps. Te voilà.

Et moi, j’espère. Chaque année, quand le printemps arrive, je me mets à espérer plus fort. Rien en particulier. J’espère, c’est tout.

carolinedufourrueshs

LA DÉTENTE – Hier après-midi, rue Sherbrooke

7 réponses à L’espoir nu et vivant

  1. gilles l.

    Dimanche et lundi j’ai redécouvert que j’avais pour moi un lac près qui m’attendait patiemment depuis 5 gros mois. Il avait un teint un peu verdâtre suite au dur hiver (et aux algues vertes) mais je suis certain que la nature va lui redonner toute sa beauté.

    Aimé par 1 personne

  2. 'vy

    C’est ce qui sent bon au printemps, l’espoir qu’il porte. Les manteaux ouverts, c’est bon, ça, il revient. J’ai pris conscience cette année que j’ouvrais mon manteau. Et même maintenant, certains jours, on sort sans manteau. Le corps danse. Je te dis pas l’esprit, tu sais.

    Aimé par 1 personne

Laisser un commentaire