Les larmes du printemps

On se méfie de la beauté peut-être.
On avance en regardant autour, partout, pour ne pas tomber.
Comme si les habitudes étaient condamnées d’avance.
On y perd sans doute quelque chose, dit-elle.
Que veux-tu dire?
Rien, je n’ai rien dit.
Le désert est grand et moi je suis petite.
Par chance, c’est avril. Je vois les crocus. Et je croque.
Mieux.
Plus fort qu’en février.
C’est l’histoire qui se répète. Mais sa répétition m’est douce.

J’ai cent mille raisons de t’aimer.
Cent mille raisons d’aimer le monde.
Et j’en ai encore plus au printemps.

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REGARDER LES PIGEONS – Hier, dans le Mile End

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