le vert et le printemps
et un vent
à écorner les boeufs
un petit son country
et des fenêtres grandes ouvertes
sur un samedi ensoleillé
plus rien d’autre à vouloir, je dis
que des enfants qui se balancent
sur le début de leur histoire
d’une histoire qui leur sera tendre
cousue d’amour-accoutumance
et de grands tiroirs à l’envers
quand on s’en fait pas avec ça
une histoire obsolète
me dira-t-on peut-être
parce que le monde va vite
qu’il veut vite le monde
et que cette histoire-là est lente
et ne veut rien que de vivre
∼
Photo : POUR LA SUITE DU RÊVE – Avril 2017, Montréal
la musique pour sentir à quel point la durée est une expérience délicate.
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« …qu’il veut vite le monde et que cette histoire-là est lente et ne veut rien que de vivre »
comme un flot de mots vagues qui battent la rive, vague après vague…
curieuse et plaisante, cette impression qu’on raconte deux bribes de la même histoire à un océan (et un peu de rivage) de distance
🙂
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oh je l’aime ce texte à balançoire…un doux dimanche, belle caroline, qu’il se balance doucement dans ce début de printemps..
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Rien d’autre à vouloir.
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que le monde va si lentement à six ans, et tellement plus vite, s’accélérant de plus en plus en vieillissant… tout un art que de ralentir
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Je me ferai une coquille d’un grand tiroir à l’envers pour avancer au rythme qui est le mien.
Que vos mots sont beaux, belle amie ;o)
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Le balancement du monde et des enfants impatients. C’est beau.
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Du vert, du vent et la vie qui va …
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