Je lève les yeux vers le bel érable, celui de la cour du deuxième voisin au nord, qui étend ses hautes branches jusqu’au-dessus de la nôtre. Le sol est plein de ces minuscules fleurs jaunes qu’il laisse tomber depuis une semaine.
Le jardin s’éveille lentement cette année. J’écris en posant les yeux sur lui de temps à autre. Et voilà qu’il me semble un peu triste. Comme s’il voyait déjà sa fin. Mais bien sûr c’était moi, en train d’y voir la mienne.
Cette vie, qui passe comme un été.
En contemplant le jardin et la tristesse qui est venue, je me dis qu’au fond, où qu’on se trouve sur la planète, la vie ne sert qu’elle-même. Et à rien d’autre qu’à vivre.
Ici, ‘dans l’bas du fleuve’, il pleut et nos érables sont encore en …gestation, mais pour la suite, je te suis, chère Caroline, et tellement… .
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..et c’est déjà tant…doux sourire…
merci pour ces mots, douce que tu es…
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J’ai de ces tristesses parfois… c’est ce que je me suis dit hier lorsque j’ai lu ton texte. Je prends le temps, et aujourd’hui je reviens je relis et je ris de mes tristesses, je les regarde s’écouler sans faire de vagues, peut-être parce que de revenir, de relire me rendent tes mots si familiers que j’ai l’impression de voir l’arbre de mes yeux et cela me faire rire à l’intérieur comme si soudain je me trouvais près de toi qui écris, penses, dans le beau, le triste, le vivant, et ainsi les distances abolies, la vie dans un clin d’oeil me dit qu’elle est faite pour rire, pour de rire, alors même ces tristesses troublantes se mettent à sourire.
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les mots de ‘vy et d’irène sont ceux de mon cœur alors je n’ai plus qu’à ajouter des bisous et vous sourire, mes belles dames …….
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Beautiful. Mono no aware.
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mais le moment semble éternel 🙂
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