J’ai ouvert le livre au hasard. Il s’y trouvait une feuille rouge. Je ne me souviens pas de l’y avoir glissée.
Les branches de l’arbre d’en avant s’alourdissent. Les plus basses sont à la hauteur de mes yeux maintenant. Je le regarde tout l’hiver cet arbre, avec les fils électriques qui le traversent et qui disparaitront bientôt de ma vue, cachés par son feuillage.
Après une première moitié de mai brutalement froide, le ressenti a grimpé autour de trente-cinq pendant deux jours. Il fait de nouveau froid ce matin, avec un ressenti de huit. Je viens quand même d’ouvrir la fenêtre. Pour laisser entrer l’air, mais pour voir surtout si déjà j’entendrais le bruit du vent dans les feuilles.
˜
Photo : LA FEMME AU LOIN – Mai 2017
Dans mon coin de pays c’est la guerre aux pissenlits qui à l’image de beaucoup de choses dans la vie sont à la fois beaux et laids (surtout lorsqu’ils ne fleurissent plus)
J’aimeAimé par 1 personne
que j’aime le bruit du vent dans les feuilles,
que j’aime cette caresse matinale, même fraîche…
j’ai fait de même ce matin,
juste pour le plaisir de ce frais …
belle nuit, tendre caroline
J’aimeAimé par 1 personne
Les arbres s’alourdissent. Devant mon jardin, le bois, presque obscur, hier, une promenade un peu lugubre, limite humide. Tant de lumière en hiver. Que fera le vent quand il soufflera là-dedans ? Pourra-t-il seulement se frayer un chemin ? Du moins ne cassera pas les arbres comme en ces mois de dormance.
J’aimeAimé par 1 personne
Chut ! L’arbre parle…
J’aimeAimé par 1 personne
le vent dans les feuilles, l’été, les cigales à venir
J’aimeAimé par 1 personne