Chacun sa pioche

Et mon cœur qui se serre.
Et mon ventre qui se tend.
Et mes yeux qui se mouillent.
Je suis vivante.
Quoi qu’il m’en coûte, je suis vivante.
Et il m’en coûte.
Pas tant qu’à d’autres, mais quand même.
Alors, laissez-moi vivre jusqu’au bout de moi-même.
Laissez-moi être celle que je suis.
Chacun sa pioche, n’est-ce pas.
Chacun son mur.

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Photo : GABY QUE J’AIME – Hier, dans l’arrondissement Ville-Marie

12 réponses à Chacun sa pioche

  1. Bonne pioche, mauvaise pioche, être là compte infiniment plus que d’abattre le premier. Je suis un très mauvais joueur et un pas si mauvais viveur. Bises et une toute belle journée à vous, Caroline. Clin d’œil à Gaby.

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  2. Micheline Jeanson

    WOW comme c’est beau et significatif…Merci!
    Et pour celui d’hier…j’ai justement fait un petit tour sur le Mont Royal hier…belle synchonicité non? Merci encore!

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  3. jérôme

    Très beau portrait, Caroline. Ton poème me fait penser à ces vers de Guillaume Apollinaire : Vienne la nuit / Sonne l’heure / Les jours s’en vont / Je demeure.

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  4. Green Norden

    Des moments, je me dis que c’est moi même qui m’empêche d’aller au bout de celle que je suis… mais c’est bien plus complexe que ça je le crains… merci pour tes mots Caroline…

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