Hier soir, l’air était lourd, écrasant comme je l’aime. La ville s’endormait tranquillement et moi je marchais avec lui sans parler. Ce matin, c’est pareil. Mon corps relâché, ma tête ralentie, tout mon être qui baigne dans un calme plus grand que moi. Un legs de ce long voyage du début de ma vingtaine peut-être, à travers des zones torrides. Une empreinte laissée sur mes cellules à l’instant où je goûtais ma première vraie dose de liberté. Ou simplement une question de chimie. Une chose est sûre, cette tiédeur m’enivre.
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Photo : LES CHOSES TENDRES – Montréal * Juin 2017
Si j'étais un arbre 
alors profite, douce caroline, profite de cette douce ivresse..
ici aussi elle est là, le ventilateur vient me sauver…sourire
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Ici aussi… la tiédeur m’enrêve.
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I don’t know how to say this but this writing left me with a feeling of gratitude and happiness for you, that this moment, this feeling, found you. Something was gifted to you and you are gifted to accept it. And that as a result it found me too. Thank you again.
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C’est exactement ce que dit Summer, un sentiment de gratitude. Merci ma belle !
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la liberté est souvent reliée à la tiédeur, voire la chaleur………et je ne fais pas exception….c’est bien pourquoi je rêve à la provence dès que je la quitte…….
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