J’écris comme je marche.
Pour avancer. Aller vers quelque part.
Sans savoir où. Mais avancer.
Être sensible au monde. Sans m’y enfoncer.
Le voir sans m’y perdre.
Garder cette distance où j’existe mieux.
Sans perdre pour autant la sensation de vivre.
PERSPECTIVE – Le long de la voie ferrée – Juillet 2017, Montréal
Si j'étais un arbre 
oui, il faut bien avancer encore et toujours sans se retourner…
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Tenir et garder la distance sur le sentier de l’existence. Bises, Caroline.
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Magnifique texte Caroline.
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l’exercice toujours délicat du juste milieu… très zen, ou taoiste, ou quelque part les deux ou entre les deux… l’art de bien vivre…
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..et ce partage, que tu nous offres..
..et cette sagesse de vie….
et..toujours cette tendresse dans la distance..
merci, douce caroline
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C’est là tout le mystère de l’art, créer pour avancer mais sans jamais savoir vers où 🙂
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Voilà, c’est ça…
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Parfois c’est difficile quand le monde me tamponne et que ma tête d’argile n’a plus de souffle
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Assez touchant, ah, c’est touchant, tout chant
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C’est ma quête depuis toujours, et un peu plus depuis les dernières années.
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