sous la voûte évidemment
il me vient
combien je cherche en moi
follement et toujours
l’écho de cette immensité
et loin dans la nuit je l’entends
le huard
qui lance sa plainte
douze fois sa belle mélancolie
au milieu du silence
et sous ce ciel qui trouve mes larmes
je sais qu’il n’y a plus besoin des mots
parce que tout m’y est déjà dit
∼
Photo : PARMI LES REFLETS DU MONDE – Au bord du lac Kénogami * Août 2017
How you can say it all, so elegantly and purely, so directly to the heart. Thank you.
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Comme quoi les mots, à ma grande inquiétude, sont nécessaires. Merci, Caroline, et une très sereine à vous. Quant au huard, je suis allé sur la toile voir à qui il ressemble.
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..et tant y est dit,
dans l’immensité paisible de cette photo,
à l’écoute de tes mots,
..tant y est dit,
dans ce bleu allant jusqu’au noir..
merci, belle caroline
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Une intensité palpable dans ce texte doux et fort à la fois … comme j’aime ces mots …
Merci, Caroline …
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As-tu lu Ramuz ou Giono ?
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Quel beau texte!
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