ce sera aussi long que ce sera trop court
les feuilles baignées d’ombre
ou noyées de lumière
et moi tant que j’y suis
je soutiens qu’on y perd
à comparer le poids
des sentiments fervents
et des égards pervers
et qu’on y gagne
à aimer sans mesure
même dans le plus cru de l’hiver
mais surtout
je rêve d’une fenêtre
qui reste grande ouverte
parce que le ciel
ne fait jamais d’avance
la promesse d’une aube
∼
Photo : DERRIÈRE LA MONTAGNE LE SOLEIL MONTAIT – Septembre 2017 * Lac Kénogami
La fenêtre du cœur, avec la main pour les caresses. Bises, Caroline.
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Superbe !!!
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oh oui, « la promesse d’une aube »,
et ce paisible qu’il en ressort,
de cette photo,
des tes mots, aussi,
et cette envie,
d’aimer encore et encore…
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