Géorgie, États-Unis, autour de 1905.
j’ai vu des caravanes
entendu la musique au bord de mon réveil
et des notes qui trahissent mon désir
le long des rivages d’argile
je marche pour apaiser mon amour exalté
et mon cœur à l’orée du néant
je suis tellement vivante
à en peindre et vouloir
des ciels qui se déchaînent et des nuits de bohème
vivante à m’y trouver et vivante à m’y perdre
dans ce monde qui déjà
cent ans avant le vôtre
m’accuse d’hystérie et de divagations
je vois un jour où l’homme
n’aura presque plus rien d’une finalité
un jour où de lui-même
en quête d’efficience
il bafouera son corps et ses états variables
les mots et moyens changent
mais les desseins perdurent
puisse-t-il y voir quand même
la beauté des battures
∼
Photo : INCONNUE / ELLE AIMAIT PEINDRE AU BORD DES RIVES – Prise à Madison, dans l’état de Georgie, aux États-Unis, par F. B. Clench. Tirée de la même collection de photos provenant du grenier d’une maison de la Caroline du Nord. Le photographe a vécu de 1836 à 1914, aux États-Unis et au Canada. Il s’est installé à Madison en 1902, où il a vécu jusqu’à sa mort.
« dans ce monde qui déjà
cent ans avant le vôtre
m’accuse d’hystérie et de divagations
je vois un jour où l’homme
n’aura presque plus rien d’une finalité »
Si je ne devais retenir qu’un seul morceau ;), mais comme rien ne m’y oblige je prends le tout!
belle soirée/journée à toi
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Espace incertain, tantôt de vase, si chère à Voutch, tantôt d’eau, tant d’eau tôt, presque absolument plat, berceau de quelques épaves sublimées, paradis des oiseaux, impénétrable à ma lourdeur. Superbe, Caroline.
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merci douce caroline,
pour cet espoir, là,
pour cet amour qui vibre,
pour oser se perdre, encore..
merci et douce errance bleutée à toi..au reflet doré…
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Mais qu’est-ce donc que cette beauté des battures, j’en suis toute ensorcelée !
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