chaque jour dans la voix du matin
le poids de la mort et du monde
ah! le bonheur quand même
d’avoir des trous dans ma mémoire
des gouffres à désespoir
où j’peux larguer ad libitum
le lourd et l’inutile
c’est qu’ils aiment souffler à mort
les vents portants du marché
et le sol est moins cassant
pour les oiseaux légers
Photo : GRAFFITI, MUR, NEIGE ET TAILLIS – Avant-hier, le long de la voie ferrée
Heureusement la mémoire s’apaise. Ta photo va pourtant bien avec tes mots, en la voyant j’ai pensé à certaines oeuvres d’Anselm Kiefer, et tu sais comme je l’aime. Si grave le monde.
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J’oublie, j’oublie, j’oublie, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un point de mémoire hyper-dense dont il ne sort plus que des lambeaux d’existence passée.
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oui larguer le lourd et l’inutile dans le sombre d’un puits sans fond………afin que jaillisse la lumière…..de tes mots
douceur et câlins vers toi, magnifique caroline
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How your words can touch the ground but fly like those light birds.
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tant de beauté autour de ces trous,
dans ta photo,
dans tes mots…
tant de douceur aussi,
alors merci, tendre toi
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J’adore ton idée des trous de mémoire où on largue le lourd, je me sens tout à coup plus légère ;o)
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