hier soir, presque tout avait fondu
deux jours ont suffi
de chaleur et de pluie
et mon coeur qui pousse le vent
et s’amuse de mes illusions
sur janvier d’entre tous les mois
comme un rivage où je m’échoue
avec les mêmes rêves d’exil
la neige m’emporte et je la suis
à la fois soumise et rebelle
je penserai à celui-là
comme à l’hiver aux feuilles roses
restées accrochées à leur bois
est-ce qu’on ressemble tant aux choses
l’automne n’a pas joué la note
celle qui les aurait fait tomber
encore le temps qui gagne
sans mérite ni blâme
et nos coeurs qui résonnent
autant qu’ils déraisonnent
et ce matin la neige
sublime
retombe sur ma ville
et moi qui l’aime
autant que je la fuis
∼
Photo : LA FONTE – Hier, dans ma ville
tout à fondu, et je garde en tête (par jeu) les premiers vers qui forment comme un poème né du poème
hier soir, presque tout avait fondu
et mon coeur qui pousse le vent
sur janvier d’entre tous les mois
la neige m’emporte et je la suis
je penserai à celui-là
est-ce qu’on ressemble tant aux choses
l’automne n’a pas joué la note
encore le temps qui gagne
et ce matin la neige
merci Caroline 🙂
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Ici les premiers bulbes montrent leurs feuilles. J’ai entendu parler de perce-neiges en fleur. Le fuchsia que j’ai empoté en novembre en vue d’un déménagement outre Rhin et Meuse fait un rejet violet. Ceci dit, l’hiver n’a pas dit son dernier vers. Bises, Caroline.
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« est-ce qu’on ressemble tant aux choses » ?
alors j’aimerais ressembler à ta photo,
alors j’aimerais ressembler à tes mots…
j’aimerais aussi ressembler,
à ces feuilles roses accrochées au bois devant ta fenêtre..
et je crois, j’aimerais aussi ressembler à la danse des flocons devant tes yeux…
merci, belle amie de là-bas,
merci pour tout cela…
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Love the photo! 🙂
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« et moi qui l’aime
autant que je la fuis »
moi tout pareil 😉
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