j’ai pris un bout d’écorce
pour que l’arbre me parle encore
et j’ai marché
avec ma main dessus
pour qu’il continue de me dire
ce qui s’oublie si facilement
je cherche toujours les mots
ceux qui nous font du bien
des mots pareils à ces choses qu’on aime
au bruit du vent dans l’arbre
au flocon sur la joue
le reste est incertain
∼
Photo : AU GRÉ DES JOURS – Parc Maisonneuve, hier * 14h36
L’arbre parle. Il faut bien de l’attention pour l’entendre et bien de l’inattention pour le comprendre. J’en ai entendu hier, du côté du Parc Oud Wassenaar qui criaient leur douleur. Une tempête était passée par là. Je vois que les hêtres sont fragilisés par le réchauffement climatique. Bises, Caroline, et un bel après-midi à vous.
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Je viens de les trouver ici les mots qui font du bien. Et j’en avais besoin.
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Tout parle. Peu écoute.
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Tes mots font du bien, ne cherche pas ailleurs. Je t’assure.
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oser s’arrêter,
juste pour écouter,
l’écorce de l’arbre,
la douceur d’un marron,
l’éclat du soleil,
le froid du vent,
le regard d’un passant..
merci, belle amie,
merci de cette écoute…
et un doux réveil à toi,
là-bas
et un peu ici,
aussi…
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Merveille de ce poème et de cet arbre. Belle journée Caroline.
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Je reconnais le lieu. Il y a trop longtemps que j’y suis allé.
Les arbres nous parlent et nous soignent. Ce sont mes modèles les plus sages lorsque je fais des images, que ce soit avec un appareil compliqué ou avec un crayon.
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« Un bout d’écorce » contre un lambeau de mémoire et la vie qui va …
Merci, Caroline
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