un regard entre nous
pareil à un vent de plaine
un souffle chaud
sur le coeur un peu sourd
et le doute
qui se ressemble encore
meublé par le soir et l’enfance
surtout la vie
qui ne sert vraiment qu’à vivre
c’est le printemps qui nous l’a dit
ou était-ce le bourgeon ivre
et que tout change
ou peut-être était-ce la pluie
∼
Photo : LE LONG DU LAC * Au Parc Lafontaine, le 23 mai 2018
Si j'étais un arbre 
Vivre pour vivre, bien sûr !
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« la vie qui ne sert vraiment qu’à vivre », c’est d’une telle évidence et pourtant j’ai parfois tendance à l’oublier. Tu donnes simplement envie de vivre, mon amie.
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🌹Que tu écris bellement, mon amie Caroline!
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La course de la Terre est à l’adulte ce que le manège est à l’enfant. Une moitié du cycle se nourrit de l’attente inquiète de l’autre moitié du cycle. Ni le manège ni la Terre n’en ont cure. Il et elle tournent. Bises et merci, Caroline.
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la vie
qui ne sert vraiment qu’à vivre
c’est le printemps qui nous l’a dit
C’est tout simplement extraordinaire cette phrase, je vais la noter sur le mur de ma cuisine ;o) Es-tu d’accord ?
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« et la vie qui ne sert qu’à vivre »
regard..
regard jusqu’à l’ivresse,
ivresse de vie, justement..
merci belle et douce amie
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Beaucoup de richesses dans ce très beau texte. Merci de nous faire partager ton talent, tes élans.
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