Un silence de trop peut-être.
Une eau qui chante, malgré le vertige.
J’attends que le jour me reprenne.
Dans le balancement de la feuille.
Le parapluie. La marche lente sous l’orage.
Un matin où les gouttes tombent plus fort que les pensées.
Comme une île qui se tait, je n’ai rien dit.
Je n’avais pas, sur le coup, le vent nécessaire.
Le chemin m’a portée ailleurs.
Un sentier. Le long d’une falaise.
Et en bas, là-bas, le fond.
Avec un rêve. À nourrir.
Devant l’invisible.
On en a tous un.
Celui-là était le mien.
∼
Photo : LA PENSÉE – Vient de la même collection de photos trouvées dans une grenier de la Caroline du Nord. Celle-ci aurait été prise à Christiania (maintenant Oslo) en Norvège, quelque part entre 1898 et 1910.
Et même nourrir tous les rêves, ceux de la nuit, comme on nourrirait une amitié. Bises, Caroline.
J’aimeAimé par 1 personne
Photo et texte très touchants. Comment as-tu découvert l’origine des photos?
J’aimeAimé par 1 personne
La plupart de ces photos sont collées sur un carton épais qui porte le nom de l’atelier et de la ville. Il arrive même que le nom du photographe y figure. À partir de ces éléments, je fouille le web pour déterminer les années d’existence de l’atelier en question. Plusieurs des photos que j’ai entre les mains ont été prises à Christiania (Oslo), dans divers ateliers de photographie.
J’aimeJ’aime
Quelle belle trouvaille!
J’aimeJ’aime
« devant l’invisible »
où tout le visible tremble,
tremble de nos rêves,
tremble de la vie, simplement..
merci, belle caroline
et doux réve’il..
J’aimeAimé par 1 personne
Les mots et le regard pour nourrir le rêve.
J’aimeAimé par 1 personne
Ah ! Nourrir son rêve dans une île qui se tait !
Tu en as de ces mots ;o)
J’aimeAimé par 1 personne