J’ai pris une dernière empreinte, celle d’avant le départ.
Pour que la beauté subsiste au-delà de l’instant.
Qu’elle me suive un peu.
J’ai pris le temps de prendre.
Par mes yeux, la montagne et le lac.
Par ma peau, le vent et le soleil.
Par mon nez, les pins et le sable mouillé.
Mes oreilles, le bruit de l’air et de la vague.
Et ce matin pourtant, sous le ciel bleu,
et avec dans la cour les roses, les sauvages,
celles au parfum qui m’enivre,
ce matin pourtant, j’y retournerais en courant.
Malgré l’empreinte. Ou à cause d’elle.
Photo : AU COEUR DU TEMPS – Au bord du lac Kénogami * 12 juin 2018
Comme pour Hokusai qui a peint le « même » tigre pendant des années, la répétition ne lasse pas ceux et celles qui aiment la profondeur des émotions. Bises, Caroline.
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Pour avoir voulu la graver en moi cette empreinte, comme je te comprends, Caroline.
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Oh oui Caroline! …et plein d’autres matins… car je suis née en peine d’Amour.
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merci pour cette empreinte-ci et celles reçues……merci, merci, merci
je vais aussi quitter la provence pour mieux y revenir et je laisse des empreintes partout en moi et autour de moi……..que c’est bon!
des gros bisous, caroline
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empreinte, sur le grain de la peau,
empreinte de douceur,
d’odeur, de vie,
empreinte qui rend
doux les matins…
merci, tendre caroline,
on sent le lac, le vent et le soleil,
le parfum des roses,
on s’y réveille avec douceur…
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