j’ai mouillé l’aube du regard
il fallait y être
devant l’immaculée tombante
qui pare les trottoirs et les rues
aux premiers jours, c’est vrai
elle déboule si belle
qu’on en oublie la froidure
qui arrive avec elle
j’ai mouillé l’aube jusqu’à l’âme
on y va et on en revient
y a pas tant de blanches qui vous prennent
comme celle des premiers matins
Photo : UN AUTRE HIVER À SE BOIRE * Hier après-midi, dans mon quartier
Quand on marie de cette manière le dynamisme du pas et l’écoute du ressenti, la blancheur de l’inspiration et les mots tout doux, alors … alors quoi ? Alors, être prend une couleur chaude et profonde. Bise, Caroline.
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ici ce mardi matin était légèrement blanc…..les premiers flocons……et tout a fondu
je me vois te nouant une belle écharpe de tendresse autour du cou afin de passer l’hiver au chaud 🙂
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La neige est belle sous vos mots…
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Des frissons à te lire . Pas des frissons de froid mais des frissons d’émotions. Et le regard qui se mouille ici devant tes mots.
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Tellement beau, parfois un vers qui saisit, et qu’on a envie de se rappeler pour le dire. Moi, ce sera « J’ai mouillé l’aube du regard ».
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ô comme je te comprends,
cette émotion, quand elle est là,
si belle, enrobante,
et qui rend tout murmure..
alors, que tes mots lui vont bien
à cette grande dame..
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Ah ! J’en vibre ;o)
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Page blanche… commencer à écrire…
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