Ils venaient de parler
des heures durant. De leurs vies
et de l’étrangeté du temps. La
soirée avait filé. Il s’est levé,
a enfilé ses bottes, son manteau,
son foulard et sa tuque. Puis ils
se sont étreints. Avec plus de
chaleur que depuis des années.
En descendant l’escalier,
sans se retourner, il a lancé
ces mots : « On finira bien par
admettre que tout le monde cherche
la même chose : les yeux de l’autre
avec de l’amour dedans. »
Photo : NOVEMBER RAIN * Hier soir – Montréal 2018
oh la la ……. je reste sans voix………j’aime *tout*!
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Regarder c’est reconnaître. Peut-être pas de l’amour encore; une confirmation de l’existence certainement. Et cela compte beaucoup. Suis-je assez sage, ou courageux, pour le tendre à tous et à toutes ? Euh …
Regard transatlantique et émerveillé, Caroline.
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Tout simplement ! très beau ; comme toujours
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En espérant vraiment que tout le monde cherche la même chose, mais nous, nous seront morts disait le chansonnier…
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Prendre chaque fois que l’on peut une petite dose de poésie et se laisser rêver dedans. Ici.
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Vos mots coulent comme la vie…
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WOW !
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En France, en ce moment, sur les rond-points, les regards s’échangent et se réconfortent, on redécouvre la fraternité, la solidarité…
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Je suis sans mots et c’est très bien ainsi. Les tiens sont plus que suffisants dans l’instant. Merci pour ta prose et ton généreux partage. Bonne année, Caroline, que la santé et l’inspiration t’accompagnent pour continuer à nous faire s’élever…ou s’envoler.
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Magnifique!🤗
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