Je sais.
Mon œil farouche, ma neige brute.
Et l’errance, quand tout passe par le cœur.
Je sais le doute aussi.
En attendant, te souviens-tu de ce boisé où on allait?
Et du grand arbre sur la rive?
Et de la fleur aussi, qui s’est fanée entre nos doigts?
Au bord de la rivière houleuse, on a marqué nos années tendres.
Je porte ces brûlures comme des tatouages sur mon âme.
Et de plus en plus, je ne regrette rien.
Photo : JOURS D’EAU – 9 mars 2019 * Montréal
Longtemps après reste la cicatrice, polie comme un manche en buis que la main a beaucoup tenu, oeuvre d’art. Bise, Caroline.
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que je suis d’accord..
cicatrice sur cicatrice,
notre vie se construit,
d’errance en errance,
elle elles fait art,
parfois l’art de « vie, simplement »..
c’est beau une cicatrice,
comme une fleur fanée…
des biz’douces à vous deux
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J’applaudis ! Bise, Irène et bise, Caroline.
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oh oui ne rien regretter et chérir même…..les tatouages de la vie……..les arbres d’un petit bois et un ruisseau ont marqué la mienne en écho…..et j’aime que tes mots me le rappelle si joliment………..bises douce caroline
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Mon coeur est tatoué de tous tes mots. Merci.
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Caroline, pour ce mois de la poésie, me permettrais-tu de rebloguer ce poème sur mon blog afin de faire partager mes coups de coeur ?
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Mais bien sûr, Ann. Ça me fait plus que plaisir.
Merci à toi.
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[…] via Tatouages […]
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Bien !
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