Le jour est poreux comme mon corps.
Et puis ce caractère, pressé de dire et d’exister.
Le tissu de ta mort abrille encore mes heures. Et la neige qui s’en vient.
Il m’est toujours si beau le bois qui git sur la grève.
De toute manière, j’aurais fait quoi d’une mer sans vagues?
Le temps crevasse et c’est parfait. J’allierai les louanges et les dérisions,
les circonstances du corps et celles du regard.
Et juste là dans l’aube, les feuilles qui dégringolent.
À m’en faire oublier ma nuit.
Photo – EN RUELLE * Le 30 octobre 2019 – Montréal
Quel beau texte. Merci Caroline.
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Que de choses dites dans ce poème…
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Être et léviter dans une crevasse du temps …
Douceur et sourire, chère Caroline.
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Merci…
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..et le feu dehors,
Malgré le froid,
Et le feu dedans..
Et s’il nous apaisait, le feu?
Tant de douceur vers toi, chère tendre..
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grâce à toi, je viens de découvrir le verbe ‘abriller’ et il me plaît infiniment……merci douce Toi, pour *tout*……
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