De marées et de plaine

Ma vieille chaise qui tombe en morceaux.
Le front dans la main, j’ai les yeux sur la neige
comme sur un soupçon de plaine.

Je t’entends.
Quand tu chantes que tes nuits brûlent.
Que tout de toi s’enfonce un peu,
attiré vers le coeur du monde.
Et tes pieds, nus aussi.

L’hiver pleuvra jusqu’au printemps
ses marées d’eaux froides et blanches.
De quoi tisser d’autres ivresses
et se fondre plus fort encore.
Comme un soleil entre nos bras.


Photo – PREMIER TROTTOIR D’HIVER * Le 14 novembre 2019 * Montréal

6 réponses à De marées et de plaine

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