j’ai marché, éperdument
sur un décembre de deuil
et j’ai vu, touché
pour la millionième fois
mon désir d’errance
et ce matin, mon réconfort
à regarder les branches s’abandonner au vent
nos vies en disent long
jusqu’à toucher la chair de l’autre
c’est vrai qu’on est poreux
Photo – TRIADE * Le 10 décembre * Montréal 2019
La poésie est une belle errance intérieure.
Bise et douceur, chère Caroline.
J’aimeAimé par 1 personne
Nos vies sont poreuses. Nos êtres sont poreux. On pourrait s’oublier et se fondre dans le monde, « s’abandonner », si on le voulait vraiment, se laisser aller à répondre à ce « désir d’errance ».
J’aimeAimé par 1 personne
Et ce matin,
Je chemine avec elle,
Je chemine sous les doigts d’Arrau,
J’erre les notes de Chopin,
Ce matin,
Je chemine avec toi,
Osant m’arrêté pour une tasse de thé,
Là, près de ton coeur…
J’aimeAimé par 2 personnes