Et je pense à Cécile

Avec le temps
ne reste surtout que le désir
(elle me l’a dit et je la crois)
pour le tendre parfum des jours.

Des feuilles sèches sur le trottoir.
Réchappées de l’automne.

Le matin joue de son errance.
Le rêve repart sur lui-même.
Et tout du long, l’émoi qui reste.

Ça sent les tendresses furieuses
perdues depuis un bout.
Le vent aimé.
Suspendu à l’instant nu.

Photo – PIEDS ET LIGNES ET VITRE EMPOUSSIÉRÉE – Montréal *  Fin mars 2020

4 réponses à Et je pense à Cécile

  1. Gilles Lacoste

    Le premier paragraphe par sa justesse et sa couleur mériterait le prix du gouverneur général ou n’importe quel autre prix significatif.

    Aimé par 1 personne

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