L’étang gravé

J’ai rentré les plantes.
La vigne est belle qui se dénude
dans le crayeux du ciel.
Et dans les parages du corps,
l’amour qui a du mal à être.
Et on sabre dedans.

L’étang d’hier est resté là, gravé
dans son rêve d’espace.
Et je repense à l’oie. Que j’ai
imaginée sceptique devant notre
manière de tendre, les yeux fermés,
vers d’aussi maigres horizons.
En suivant l’appel d’oiseaux borgnes.

Qu’on ne me parle pas d’évolution.


Photo – ET JE L’AI BAPTISÉE ZENNY * Hier, à l’autre bout de l’étang – Ripon

6 réponses à L’étang gravé

  1. 🌬Migrateur,

    Trace ta ligne, grave un sillon.
    ta voix couvre un lointain chant de vagues.

    tu espères à la fin toucher à l’horizon où
    l’univers de ta plume vibrant à l’unisson
    n’existerait pas sans ta chanson.

    Pourtant, tu la désires la rive,
    tu l’imagines d’un repos tendre,
    mélodieuse comme un Robinson.

    🤸‍♀️amical.mirliton🤸🏿‍♂️

    Aimé par 1 personne

  2. Et l’oie qui regarde,
    Le tronc brisé,
    Qui est devenu aussi beau
    Qu’une œuvre d’art..
    Peut-être qu’il faut ce regard,
    Pour oser encore et encore
    L’amour ..
    .. Sourire

    Tant de tendresse, belle toi

    Aimé par 1 personne