J’ai rentré les plantes.
La vigne est belle qui se dénude
dans le crayeux du ciel.
Et dans les parages du corps,
l’amour qui a du mal à être.
Et on sabre dedans.
L’étang d’hier est resté là, gravé
dans son rêve d’espace.
Et je repense à l’oie. Que j’ai
imaginée sceptique devant notre
manière de tendre, les yeux fermés,
vers d’aussi maigres horizons.
En suivant l’appel d’oiseaux borgnes.
Qu’on ne me parle pas d’évolution.
–
Photo – ET JE L’AI BAPTISÉE ZENNY * Hier, à l’autre bout de l’étang – Ripon
ohhhhh!
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🌬Migrateur,
Trace ta ligne, grave un sillon.
ta voix couvre un lointain chant de vagues.
tu espères à la fin toucher à l’horizon où
l’univers de ta plume vibrant à l’unisson
n’existerait pas sans ta chanson.
Pourtant, tu la désires la rive,
tu l’imagines d’un repos tendre,
mélodieuse comme un Robinson.
🤸♀️amical.mirliton🤸🏿♂️
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L’amour a toujours du mal à être, deux fois. Lorsqu’on le désire tant et lorsqu’il repart lentement.
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Et l’oie qui regarde,
Le tronc brisé,
Qui est devenu aussi beau
Qu’une œuvre d’art..
Peut-être qu’il faut ce regard,
Pour oser encore et encore
L’amour ..
.. Sourire
Tant de tendresse, belle toi
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Parfois on dirait que l’amour est voué à ce « mal à être »
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Tendre à être peut en effet s’opposer à être tendre. Le poids que je suis est, lui, même s’il n’est pas tendre !
Bise et douceur et sourire, chère Caroline.
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