Chaque jour se dire qu’on joue,
et qu’on triche peut-être, sans trop savoir à quoi.
Dans le solaire et l’invisible, le souffle tend
vers l’ineffable. Et les heures dans leur courbe
se savent mieux que nous.
Si dans la foulée d’une histoire l’oiseau cesse son chant,
c’est que le bruit ambiant étouffe les battements
et que les coeurs ont du mal à s’entendre.
En attendant, je marche dans les pas de l’automne
et de nos souffles coupés court. Et je m’étonne encore
qu’on veuille autant toujours y soumettre le temps.
Photo – VOYAGER LES RUELLES – Octobre 2020 – Montréal
Des mots auxquels l’émotion se soumet.
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Que j’aime le solaire, le souffle et l’ineffable !
Bise et douceur, Caroline.
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Peut-être une heure encore ici confinée à pouvoir regarder les feuilles roussir sous la caresse de l’automne. Mais toujours le souffle coupé.
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Tu suis le jeu du soleil , fille d’automne roux.
Les nuits longues enveloppent les couleurs d’ombres.
Les feuilles sèches écarlates
se détachent
& prennent un temps un goût de vent.
🌑🌑🌑🌑🌑
Amical mirliton
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A chaque fois, je trouve vos images d’une grande beauté… Celle-ci me rappelle un lieu où je ne suis certainement jamais allé. Merci
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Le temps, celui qu’on a pour gouter aux rythmes capricieux des heures. Merci Caroline , la nuit ici est déjà bien sombre mais la lune vient dans toute sa clarté.
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Je me sens tant vibrer
Avec tes mots,
Avec ta photo,
Avec ton âme et ton coeur,
Merci, tendre amie
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Foulée précieuse, en effet. Douce chose grave que vous composez si délicatement. J’avoue être pris d’un léger vertige, triste mais apaisant d’une certaine façon. Merci à vous.
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