Dans la foulée

Chaque jour se dire qu’on joue,
et qu’on triche peut-être, sans trop savoir à quoi.

Dans le solaire et l’invisible, le souffle tend
vers l’ineffable. Et les heures dans leur courbe
se savent mieux que nous.

Si dans la foulée d’une histoire l’oiseau cesse son chant,
c’est que le bruit ambiant étouffe les battements
et que les coeurs ont du mal à s’entendre.

En attendant, je marche dans les pas de l’automne
et de nos souffles coupés court. Et je m’étonne encore
qu’on veuille autant toujours y soumettre le temps.

Photo – VOYAGER LES RUELLES – Octobre 2020 – Montréal

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