je vois bien que je boite
et là, la neige, le blanc du ciel
l’amour foulé et les temps équivoques
je vague entre l’orgueil
et les bouts de ferraille
sous des feuilles qui dansent
et des oiseaux absents
t’as raison que je boite
mais on est
·
Photo : CONVERSATION AU SOMMET – Montréal 2020
Mais on est
Pis ratent de l’air…
N-L
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Boiter vaut cent fois mieux que tomber.
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La claudication penche vers le beau…
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Sur les branches
Déplumées se dessine un trait de neige
Un tressage de brindilles
Un nid vide apparaît
L’arbre a perdu ses oiseaux
La sève se recroqueville
En silence au repos.
………
Amical mirliton
………
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Être b(en)oîtement.
Bise et douceur, Caroline.
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..alors comme « Œdipe sur la route »
Oser avancer, vacillant
Encore et encore..
Mais aussi laisser l’autre vacillant,
Parce que c’est peut-être que comme cela
Que l’errance se fait soi..
As-tu lu « Œdipe sur la route » d’Henry Bauchau,
Ma tendre amie?
Ce livre m’accompagne depuis si longtemps…sourire
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Peut-être que la poésie est un sport de boiteux ; ou que le boiteux sans poésie, resterait assis. Merci.
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