une autre nuit à l’arraché
et là dehors plus belle que belle
sur les branches du vieux lilas
la neige –
sa blancheur parfaite dans l’aurore montante
comme une insistance à se dire
pour les pires visages du noir
il y aura eu cette maison
et maintenant cette histoire
le temps sait donc se faire avaleur de bohème –
et moi qui la croyais tatouée dans ma chair
et toujours là dehors
à l’abri d’un fil enneigé
des écureuils se courent après
Photo : HIER AU JARDIN BOTANIQUE – Janvier 2021 * Montréal
Elle se sera incrustée sous la chair tout au plus; quand on a, toute sa vie, été bohème, pourquoi faillir sur la fin à cette fidèle souffrance?
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Très beau poème et photo.
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Parce que la douce errance
Laisse juste une trace éphémère
Et belle,
Comme celle des écureuils dans la neige..
Mais dans le coeur, elle reste,
Elle grandit et vibre…
Elle chante quand il fait trop noir,
Elle danse quand vient le soir..
Merci, tendre toi
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Ta poésie, comme la neige, sublime les paysages de notre imaginaire . Tu es profondément touchante. J’avais perdu ton abonnement, je suis ravi de te retrouver. Bonne et heureuse année à toi.
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Merci pour cette éclaircie
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