Le printemps est venu.
Aussi sublime que fulgurant.
Debout dans la cour, mon café à la main,
je regarde l’érable et ses pousses rougeâtres.
Devant un si grand coup d’amour,
je serais ivre moi aussi.
Tout ce soleil sur la matière, si diminuée soit-elle.
Les pousses, qui fendent la terre lourde.
Passé la cassure et la perte, la semence qui surgit.
Comme autant d’amour ou de haine,
de joie ou de peine.
J’ai relu par deux fois ta lettre.
Collé au mur la vieille photo
qui te rappelle le temps d’avant.
Toi, mon espèce humaine.
Encore faut-il que l’on s’aime.
Photo : SEMBLANCE – Avril 2021 – Montréal
Ah Printemps! Comme on t’aime !
Merci enchanteuse des mots
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L’île éternelle
à portée de doigts
En corps faut-il que l’on s’aime…
N-L
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Ce rouge de vie,
Oui l’ivresse du printemps
Ou celle de l’amour..
Merci, tendre toi
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Voir l’insoutenable l’entendre le toucher et le goûter comment ne pas se ruer vers l’humain de joie ou de rage…on a tant et si peu en même temps
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Le temps qui fait des ponts, sur une couleur , une odeur de café, une photo d’avant, et tout semble à nouveau présent. Pensée vers toi Caroline
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Quelle jolie façon d’évoquer le printemps Caroline ! Merci
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